En sambahsa; traduction simple sans rimes.
- Patrick Chevin a écrit:
- Les embrasser je n’ai pas su
Je n’ai pas su les embrasser
Vos lèvres et vos yeux baissés
Tous ces instants tant attendus
Ne furent que des instants perdus
Votre main je n’ai su la prendre
Je n’ai su prendre votre main
Pour y poser mes lèvres tendres
Pourquoi voulais-je encore attendre
Pourquoi ai-je attendu demain ?
Voici l’été qui se renverse
Le voilà qui touche à sa fin
Et déjà l’hiver me transperce
Que suis-je sans votre parfum ?
Que suis-je sans votre parfum ?
Kunes ia ne ho sagven
Ne ho sagven kunes ia
vies lipps ed vies clihn okwi
ta quant skohpten instants
buir ne meis quem lusen instants
Vies hando ne ho sagven ghende
kay dehe tetro mien tender lipps
Ma volim io dar skehpte ?
Ma ho io skohpt cras ?
Eno lient volvt
Eno touchet sien end
Ed ja winter me transbaurt
Quod som io aun vies profume ?
- Citation :
- Quand je voyais votre sourire
L’amour m’inondait comme un flot
Si je n’osais pas vous le dire
C’est que je n’avais pas su lire
Dans vos beaux yeux l’amour enclos
L’amour enclos dans vos yeux doux
Vraiment je n’ai su le comprendre
Oh que n’ai-je su vous entendre
En m’agenouillant devant vous
Poser mon front sur vos genoux
Voici l’automne qui s’avance
La solitude à ses côtés
Il tient dans ses bras le silence
Que suis-je sans votre beauté ?
Que suis-je sans votre beauté ?
Quan io vis voster smeih
Liubh me saylieb kam un flutt
Sei ne dursim sayge vos to
est ob io ne hieb sagvt lises
in vies bell okwi id ghohrden liubh
Druve-ye ne ho sagven fahame id
Oh quod ne ho sagvt awie vos
Genuend-ye ant vos
Dehe mien chol ep voster genus
Enum osyern gwehmt perodh
Khalwa nieb id
Id dehrjt in sien brakhs id silence
Quod som io aun vies beauteit ?
- Citation :
- Sans doute aviez-vous du chagrin
Et vous avez pleuré peut-être
D’y penser le regret m’étreint
Et dans mon cœur d’amour empreint
La lame du remord pénètre
Pardonnez-moi votre souffrance
Car je ne l’avais pas voulue
Je n’ai pas voulu ces distances
Tout ne fut que malentendu
Dans notre amour du temps perdu
Voici déjà l’été qui passe
Sous la chaleur perce le froid
L’amour et la douleur s’enlacent
En moi qui fut si maladroit
En moi quifut si maladroit
Aundwoi yu hieb gomra
ed kad yu habte plangen
Ob mehne de to regret me strinct
Ed mien liubhprecto kerd
est penetret ab id miech os mentangst
Indeulcte mi vies paytten
idghi io ne hieb volen
Ne ho volen ta distances
Hol buit ne meis quem mispreten
in nies liubh os lusen wakt
Eno lient ja passet
sub gvrens ausc' srigos
Liubh ed gvol sbehndent mutu
in me qui buim tem kyopev
- Citation :
- Si j’avais osé vous étreindre
Si j’avais baisé vos cheveux
Auriez-vous allumé ce feu
Ce feu qui ne veut plus s’éteindre
Qui me rend fort et malheureux
Qui me rend fort pour vous attendre
Pour espérer le beau jour où
Vous laisserez sans vous défendre
Mon amour en vous se répandre
Mon amour se répandre en vous…
Mon amour se répandre en vous...
Sei habiem dursto stringes vos
Sei habiem kusst vies kays
Habiete yu daght tod jar
tod jar quod neti eiskwt sgwenes
quod nerteiht ed biedaneiht me
quod me nerteiht kay vos intizaro
kay spehm id bell dien kun
yu sinsiete aun alege
mien liubh do vos oispehre
mien liubho spehre do vos...
... Bon, quand on voit que le verbe sambahsa "(se) répandre" est basé sur le racine *sper, c'est sûr que la chanson prend un sens moins imagé...