Panégyriques

Pour ma part, mon idéolangue préférée est sans aucun doute l'Aneuvien. Cette langue est remarquable à bien des égards: orthographe, nombre de cas bien équilibrés, mots euphoniques, petits détails de grammaire,...

Tiens voilà un sujet que je découvre, maintenant que je suis revenu de mon long exil.  


Mon intérêt pour la simplicité et la logique me font m'intéresser à des idéolangues comme :

- L'espéranto : je l'ai connu à une époque où je découvrais mon amour des langues et où naissait ma passion pour l'idéolinguistique. Sa logique et son systématisme m'ont séduit, les caractères diacrités et son pluriel un peu moins, du coup je n'ai jamais poussé plus loin son étude.
- L'arwelo : Une langue sympathique et plein de promesses qui partage certains points communs avec l'elko. L'utilisation des types de consonnes (voisées et non voisées) pour en tirer des variantes sémantiques est pertinente.
- Le ba gai dun : simplicité et efficacité
- Le remai : il y a les idéolangues et il y a des projets comme le remai on a l'impression que des gens on des coups de génie subits qui donne un sacré de vieux à tous les autres projets environnant qui semble perpétuellement se copier les uns les autres. Le rémai est pour moi un langue expérimentale audacieuse et qui a le mérite de jouer dans une cour où peu de linguiste ose y mettre les pieds.

Mais paradoxalement le Toki POna et le Toki-o ainsi que tous les espérantides ne m'intéressent pas du tout car il sentent le réchauffé et ne font preuve d'aucune profondeur : ce sont juste des mots et des règles, ces langues n'ont aucune personnalité, aucun caractère aucune spécificité qui les rends uniques.

Sinon, j'ai un profond respect et une certaine admiration pour les langues naturalistes suivantes qui ne sont pas trop dans mon univers mais dont je ne peux que saluer le travail de qualité et la ténacité de leurs auteurs qui ont réussi là où beaucoup ont échoué à mes yeux : donner de la profondeur à une langue "une identité" :

- L'aneuvien : qui fait preuve d’originalité dans la création de ses mots et fait preuve d'une phonologie d'une incroyable richesse.
- Le sambahsa : qui sent le travail de qualité et la recherche étymologique poussée. Projet très sérieux.
- Le tatsique : qui m'a séduit par le désir de ne pas se baser sur le latin, qui fait preuve d'une originalité certaines et ce à plusieurs titres.

D'autres langues comme le Kotava, le na'vi et les langues de Tolkien, éveillent m'a curiosité car la publicité pour ces langues est forte mais qui ne me rebutent tant elles paraissent inutilement compliquées. J'ai surtout l'impression que sous leurs beux emballages ce cache une mauvaise surprise. Je vérifierais sans doute plus tard ...