En esperanto, la plupart des affixes, prépositions et conjonctions ont été tôt sémantisés: ismo, ano, aĵo, eco, aĉa, praa, ena, kontraŭi, malgraŭa, male, fora, etc. Mais on pourrait analyser le phénomène dans le sens inverse, à savoir que ces mots prétendument vides ne le sont pas dans énormément de langues et ne l'ont jamais été en esperanto. Plus récemment, les marques de temps ont suivi le mouvement: ise, osa, etc.
Dans la plupart de mes langues le problème ne se pose pas, les mots vides ne le sont jamais, ils ont toujours une origine pleine.