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| Lexïur Œvìli | |
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Invité Invité
| Sujet: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 0:32 | |
| Bonsoir/jour tout le monde, Voici donc un semblant de grammaire (posté par parties… une seule, j’y suis pas arrivé, ça buggais à chaque fois -_-‘) pour ma langue la plus développée à ce jour ! J'espère que vous aimerez... en tout cas, je suis tout ouïe à vos... avis avisés, ou commentaires, conseils ; de quelque nature soient-ils (ça se dit, comme ça ? ) Faites moi signe des incohérences, les trucs qui clochent, qui ''collent pas'' ou je ne sais quoi d'autre... tout sera le bienvenue. Bon bref, basta et hop, pour ceux qui ont la patience de (me) lire, faites donc ci-dessous, au-delà de... la frontière hostile de la ligne pointillée ! -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
LEXURÏUS
ŒVÌLI
LAREGER
| Langue en partie a posteriori du latin, quoique plutôt différente dans sa grammaire (pour autant que je sache ^.^’). D’une prononciation relativement simple et invariable, elle se veut assez froide et grave, pour être parlé d’hauts dignitaires Démons, ainsi que par érudits, magiciens ou démonistes.
Une grande majorité des « mots de base » sont des noms qui peuvent être interprétés comme des adjectifs, des verbes ou adverbes selon le contexte.
Tout « mot de base » se termine d’une consonne. Dans une phrase, ces mots comportement souvent une ou plusieurs désinences de genre, cas, nombre, etc.
| ALPHABET ET PRONONCIATION Lexïur Œvìli se transcrit en alphabet latin, sous deux variantes différentes : classique et moderne. La première comporte différentes formes pour chaque graphème tandis que l’autre est tout à fait invariable. Mais dans les deux cas, l’alphabet est phonétique. N’ayez pas de scan de l’alphabet classique, ni d’équivalent en police d’écriture, je me résume donc au moderne que voici dans son ordre officiel : Aa (a) On le prononce généralement comme dans p âte, mais parfois – en diphtongue vocalique surtout – comme dans p atte. Cc (ca) Comme dans constru ction. Mais pas comme cîme, ah non ah non ! Dd (da) Comme dans dent. Qqu (qua) Comme dans a quatique. Le Q est toujours suivi du « u » + une autre voyelle. Ff (fa) Comme dans folie furieuse. Ee (e) Comme dans él évation. Mais penche parfois vers le m et chinois lorsqu’en médiane. Ss (se) Comme dans a ssurance. Mm (me) Comme dans moi. Nn (ne) Comme dans hégémo nie. Uu (u) Comme dans c ouler. Et parfois comme wagon (lorsque précédé d’un « q » ou lorsqu’en dipthongue vocalique.) Rr (ru) Comme dans… euh… un « r » légèrement roulé, parfois plus fortement, en initiale. Rien à voir avec celui du français. Kk (ku) Comme dans kiwi (vive les kiwis !!!) Pp (pu) Comme dans pectoraux. Zz (zu) Comme dans zénith, mais surtout pas pi zza (même si c’est un pur délice ^.^) Ææ (æ) Comme dans aimer… ou dét ester. Tt (tæ) Comme dans ta tê te ! Oo (o) Comme dans s aule mais pas s ol. Vv (vo) Comme dans votre ventre, héhé… euh… ? Hh (ho) Comme dans ho, ho, ho, je suis le Père Noël. « H aspiré », quoi ! ^^ Ii (i) Comme dans île, et yatch en diphtongue vocalique. Cependant, le « i’mod » ( Ïï) permet des hiatus. Ll (li) Comme dans le livre ẞß/ss (ßi) Comme dans… eh bien à vrai dire… c’est un semblant de géminée /ss/ lorsqu’en médiane, et à tous les coups, très..."sifflé’’. Retranscrite « ss » en finale minuscule uniquement. Gg Comme dans grandeur, sauf lorsqu’en médiane seul et dans un mot de plus de 3 lettres (ex : ma gister), on le prononce alors à la manière d’un jus ! *kuff kuff* (en finale : allophones /g/ et /ʒ/ - on préfère /ʒ/ dans le mots de plusieurs syllabes, surtout s’ils se rapportent à des actions/mouvements, du suffixe -ig, -eg, -hàg). Bb (bi) Tel que bouffer est bien sympa, du moment qu'on a faim ^.^' Xx (xi) La seule lettre étant à elle seule une diphtongue, c’est la petite cerise sur le gâteau, prononcée avec…perfe ction!..? Œœ (œ) Pensez aux p ommes… Yy (y) Une lettre rarement employée, à la prononciation variable. La plupart du temps œuf mais parfois plutôt un i mêlé d’un e. Les géminées La plupart des consonnes peuvent être géminées (phonétiquement parlant) en médianes ou finales, à l’exception de qq, ss, mm, rr, hh, gg et xx. Mais mm, rr, hh et gg sont acceptables graphiquement mais reste prononcées comme un seul graphème, tandis que qq, hh et xx sont tout bonnement abolies dans la formation des mots. Le ss n’est d’usage qu’en finale minuscule pour remplacer la lettre ßi. Tout mot composé formant des géminées ss change ces dernières en ß. Tout vv se contracte en w. Quant aux géminées vocaliques… il n’y en a pas. Les accents toniques
- La plupart des accents toniques sont implicites ; non-écrits. Mais lorsqu’il y en a plusieurs ou à en un endroit inhabituel, on les note d’un accent grave (à, è, ù, ò, ì). Les voyelles « æ » et « œ » ne sont jamais affectées par l’accent tonique. Ce qui transfert ce dernier sur la voyelle suivante s’il y en a une (ex : Neræstèst).
- Pour ce qui est de ou des accent(s) non-écrit, il(s) prend le plus souvent place sur la pénultième voyelle (ex : draùsmen) des mots qui à la base comporte au moins deux syllabes. Donc un mot tel que lad n’acquiert aucun accent tonique avec quelque désinence que ce sont (ex : lada = lada et non làda).
- Il y a plusieurs accents non-écrit lorsqu’un mot est composé de plusieurs base à au moins deux syllabes (ex : cìncedìes).
- L’accent d’un mot tel que aqua se trouve sur le a initiale car on considère alors le u comme une consonne (autre ex : lùcial).
- Lorsqu’un mot de base comporte un ou plusieurs accent(s) tonique(s) marqué(s), il n’y a pas d’accent tonique implicite en plus.
Exception notable : Pas d’accent tonique entre un d-r, d-b, g-r, etc., on le place éventuellement sur la voyelle précédente, selon qu’il y a des accents écrits ou non.
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:59, édité 11 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 0:47 | |
| Les dipthongues & triphtongues vocaliquesCertaines diphtongues & triphtongues vocaliques se convertissent systématiquement en d’autres, celles d’usage. | a | e | u | æ | o | i | œ | a | | ae -> ai, æ | au | aæ -> ai | ao -> au | ai | aœ -> à | e | ea / ia | | eu | eæ -> è | eo -> eu | ei | eœ -> ea | u | ua | ue | | uæ -> ue | uo | ui | uœ -> ua | æ | æa -> ea | æe -> ei | æu -> eu | | æo -> eu | æi | æœ -> ea | o | oa -> ua | oe -> ue | ou -> ò | oæ -> ue | | oi -> ui, ai | oœ -> ua | i | ia | ie | iu | iæ | io | | iœ | œ | œa -> à | œe -> ue | œu -> au | œæ -> ue | œo -> à, ò | œi -> ai | | *Sauf en finale, ea se prononce /ɛː/. Les diphtongues consonnatiquesCertaines diphtongues n’existent pas, pour ainsi dire, dans les mots de base. Elles sont « interdites », en d’autres mots. Les mots composés de plusieurs bases qui ensemble formeraient d’éventuelles diphtongues ainsi « interdites » sont modifiés d’une certaine façon (ex : il y a non pour la négation ou parfois et l’occurrence, la privation. Et puis il y a morit, symbolisant la mort en général. Enfin, on retrouve nomorit pour signifier l’immortalité – et non nonmorit qui contiendrait la diphtongue interdite nm.) Étant donné certaines désinences, on contracte et modifie les formes de certains mots à tel ou tel cas ( lux pour lucos/lucis ou encore fli pour fili mais fils pour filis – et non flis, car on privilégie, avec les désinences, une contraction finale. Par contre, on évitera les finales contractées en dr, db, gd, gn, gr, gz, gb. On préfère également contracter les c-s initiaux que les s-m, p-r, etc. finaux… par soucis de fluidité). Dans le cas des mots de bases, toujours à rapport en ses diphtongues interdites, on retrouve des contractions et des séparations (le plus souvent par i). Il y a donc àmn mais pas de àmen, dans les mots de base. Et puis on a pilatin et non platin. NB : Les contractions sont prioritaires en initiale (ex : plutôt cmod que cimd). Comme aucune triphtongues n’est acceptée, on sépare le premier groupe de consonne de la troisième consonne avec un i (ex : stiræg plutôt que stræg ou sitræg – bien que sitræg soit acceptable dans la mesure où il serait composé d’un hypothétique sit et ræg). Il existe toutefois des exceptions aux règles définies ci-dessus. Primo, la lettre k ne répond à aucune règle en matière de diphtongues. Qui plus est, elle annule (pour la syllabe suivante et/ou précédente seulement) la règle de contraction qui contraint les mots de base à des mn qui remplacent systématiquement les man, min, mon… On retrouve des mots de base comme kaman aussi bien que krat ou kniv. Et puis, il y a dr qui peut aussi bien être dr que dir, dar, dor… Même principe pour db, gd, gn, gr, gz et gb.Sans oublier le h qui peut se retrouver derrière n’importe quelle autre consonne (mais on à l’inverse, il ne trouve sa place devant aucune d’entre elles, pas de hd, hl, hs, etc.) Aussi, le ß n’est d’usage en aucune diphtongue. S’il se retrouve avec une autre consonne dans un mot composé, on l’aboli carrément pour laisser toute place à ladite autre consonne. Finalement, le q étant indissociable du u, il n’est acceptable en diphtongue que si précédé d’une autre consonne. Voici maintenant un tableau pour les consonnes autres que k et h.
| c
| d
| qu
| f
| s
| m
| n
| r
| p
| z
| t
| v
| l
| g
| b
| x
| c
| cc
| --
| --
| cf
| x
| cm
| cn
| --
| --
| --
| ct
| --
| cl
| --
| --
| --
| d
| --
| dd
| --
| --
| --
| --
| --
| dr
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| db
| --
| qu
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| f
| fc
| --
| fqu
| ff
| fs
| --
| --
| fr
| fp
| --
| ft
| --
| fl
| --
| --
| --
| s
| sc
| --
| squ
| sf
| ß/ss | sm
| --
| --
| sp
| --
| st
| --
| sl
| --
| --
| --
| m
| mc
| md
| mqu
| mf
| ms
| mm
| mn
| --
| mp
| --
| mt
| mv
| --
| mg
| mb
| --
| n
| nc
| nd
| nqu
| --
| ns
| --
| nn
| --
| np
| --
| --
| --
| --
| ng
| nb
| --
| r
| rc
| --
| rqu
| rf
| --
| --
| rn
| rr
| rp
| --
| --
| rv
| --
| --
| rb
| --
| p
| pc
| --
| pqu
| pf
| ps
| --
| pn
| pr
| pp
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| z
| --
| zd
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| zz
| --
| zv
| --
| zg
| zb
| --
| t
| tc
| --
| tqu
| tf
| ts
| tm
| --
| tr
| --
| --
| tt
| --
| tl
| --
| --
| --
| v
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| --
| vz
| --
| w
| --
| --
| vb
| --
| l
| lc
| ld
| lqu
| lf
| ls
| lm
| --
| --
| --
| --
| lt
| lv
| ll
| lg
| lb
| --
| g
| --
| gd
| --
| --
| --
| --
| gn
| gr
| --
| gz
| --
| --
| --
| gg
| gb
| --
| b
| --
| bd
| --
| --
| --
| --
| --
| br
| --
| bz
| --
| bv
| --
| bg
| bb
| --
| x
| xc
| xd
| --
| xf
| x
| xm
| xn
| --
| xp
| x
| xt
| xv
| xl
| xg
| xb
| x
| Les genres et les nombresOn distingue 3 genres ( masculin, féminin et neutre) plus le genre nul, ou l’absence de genre. L’accord en genre (via un suffixe vocalique) n’est obligatoire que si le mot accordé comporte la désinence d’un cas. La majorité des mots traduisant de l’abstrait sont de genre nul. Ceux qui sont prédéfinis de genre masculin ou féminin sont généralement des choses ou objets inanimés, tandis que les êtres (sexués) seront de genre neutre – par défaut, mais pouvant aussi bien être accordé en masculin ou féminin, selon de quoi on parle ( slava : une esclave – slavo : un esclave). Il y aussi, mais rarement, des paires de mots bien distincts pour différencier le mâle de la femelle (ex : hemo : homme – femmina : femme). Quant aux choses et objets inanimés, leur genre dépend le plus souvent du fait qu’ils soient plutôt rond (féminin) ou plutôt pointu (masculin). Petite particularité concernant les parties du corps : leur genre, neutre par défaut, varie selon qu’elles sont celles (de parties) d’une femme ou d’un homme. Cela dit, préserver le genre neutre en tous cas est accepté grammaticalement… Pour ce qui est des nombres, il n’y a que le singulier et le pluriel (j’y suis allé fort, là, sur l’originalité ! ^.^’). Voici maintenant comment tout ça s’accorde… Féminin singulier |
-a | Féminin pluriel |
-ïa, -ia* |
*On se débarrasse du hiatus si la dernière lettre du mot de base est un k ou s’il y a diphtongue ou triphtongue vocalique en finale du mot de base et/ou lorsque la dernière voyelle du mot de base est « æ » ou « œ » (ex : Siætiu et non Siætïu) | Neutre singulier |
-u | Neutre pluriel |
-ïu,-iu* | Masculin singulier |
-o | Masculin pluriel |
-i | Nul singulier | -e | Nul pluriel |
-i |
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:57, édité 16 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 0:52 | |
| Les cas1. Il y a d’abord le cas du sujet qui, contrairement à un cas oblique ou nominatif, n’est d’usage que pour définir ledit sujet par rapport à un objet. Parfois, on omet le sujet (lorsqu’il est pronominal et/ou sous-entendu dans le contexte). Par exemple, au début d’un texte ou discours, on dirais bien « je, moi » pour placer un point de repère. Puis, toutes les phrases suivantes peuvent omettre le pronom personnel ou réfléchi tant qu’on n’en vient pas à parler via la deuxième ou troisième personne (lorsqu’on « change de sujet », quoi). N.B. : En langage courant (principalement lorsqu’on dialogue), la désinence du nominatif singulier nul est changée en « é », prononcé /e/ et parfois accentué ^^ (Ex : Nil es -> Nil é). 2. Après le cas du sujet vient celui de l’ objet, bien sûr. Ce dernier est systématique (il n’est donc, en théorie, « jamais » omis). C’est aussi le cas accusatif et datif. Ne pas confondre le datif du latif qui implique un « déplacement vers (…) ou depuis (…) », le datif n’est d’usage que s’il y a le don de tel sujet à tel objet (J’offre de mon or au manant). 3. Viens le cas génitif (alias possessif), qui a également plusieurs usages. S’il n’est pas directement rattaché à un sujet, un mot de désinence génitive traduit la notion générale de possession par un sujet indéfini (ex : lainer peut se traduire aussi bien par mon plan, ton plan que notre plan, etc. Tout dépend du contexte.) Lorsqu’on veut exprimer le sujet possesseur, on dira par exemple, pour mon plan : Edrus(suj.) lainer(gén.) – à ne pas confondre avec Aus lainer qui se traduirais plutôt par « je suis(être) mon plan » ou plus logiquement « j’ai un plan » ( « je suis mon propre plan » serait, formellement, uenestus lainer). 4. Le quatrième cas est celui de l’ instrumental, qui désigne tout intermédiare, biais, façon, manière… instrument ! d’arriver à une fin quelconque. (ex : J’ai passé par la mer pour atteindre cette montagne). 5. S’ensuit un cas souvent omis, qui est celui du vocatif. Il est noté d’une préposition accordée en genre ( à au féminin, ù au neutre, ò au masculin et è au nul). C’est alors une marque de politesse ou parfois de condescendance. Si on ajoute le préfixe av-, c’est surtout pour la salutation ou le respect d’un supérieur. Et si on associe le cas datif au nom affecté en plus d’un vocatif au préfixe av-, on s’adresse tantôt à notre dieu, tantôt très ironiquement à quelqu’un haut gradé. 6. Dans le cas du latif on distingue deux modes de déplacement logiques : le vers du depuis, également équivalent de en direction de, à et sortant de. 7. Enfin, le cas locatif ou prépositionnel permet de positionner les mots dans un espace fixe. Voici un tableau résumé de tout ça, et spécifiant les désinences pour chaque cas : Sujet
| Objet / Datif / Accusatif
| Génitif ; possessif
| Instrumental
| Latif (à, vers)
| Latif (de, depuis)
| -s
| -m
| -r
| -d / bia (prép.)
| a (prép.)
| -x
|
Vocatif
| Vocatif +
| Vocatif +++ / ironique
| à (prép.) (f.)
| ù (prép.) (n.)
| ò (prép.) (m.)
| è (prép.) (nul)
|
| av-(à,ù,ò,è) (prép.)
| av-(à,ù,ò,è) [...] -m
|
Dans
| Hors de
| Sur
| Sous
| Entre, parmi
| À côté de, devant
| in (prép.) / -n
| ex (prép.)
| (in) [...] -st
| (in) [...] -ns
| De [...] -n
| De (prép.)
| Au milieu de, à travers
| Contre
| À droite de
| À gauche de
| En haut de
| En bas de
| Trans [...] (-n)
| Ad (prép.)
| -ms
| -ts
| Tœ (prép.)
| Ab (prép.)
|
Maintenant il faut savoir qu’on peut combiner les cas, selon un certain ordre soit : Locatif / latif + sujet et/ou objet. Ex : Amn En l’amour -> Amnos En l’amour(sujet) Génitif + locatif / latif + sujet et/ou objet. Ex : Draßilïun Dans les arbres -> Draßilurïun Dans nos/mes(...) arbres Instrumental + génétif + sujet et/ou objet. Ex : Sàpiender Par notre/mon(…) jugement, bon sens NB : La marque du pluriel, lorsque plusieurs désinences, ne prend place qu’à la fin (ex : Drasilurïun).
La conjugaison verbaleOn défini d’abord le mode et la voix du verbe, via un suffixe. POUR LES VERBES TRANSITIFS (ex : tuer, devenir, connaître...) Mode
| Voix active
| Voix passive
| Infinitif / Impératif
| -(a)ri
| -(e)si
| Infinitif + Factitif
| -(a)gis
| -(e)bris
| Participe
| -(a)di
| -(e)pi
| Subjonctif
| -(a)v
| -(e)wi
| Indicatif / Impératif
| -a
| -e
|
POUR LES VERBES INTRANSITIFS (ex : mourir, être, savoir...) Mode
| Voix active | Voix passive | Infinitif / Impératif
| -(i)f
| -(e)b
| Infinitif + Factitif
| -(i)sta
| -(e)ndis
| Participe
| -(i)ps(o)
| -(e)smi
| Subjonctif
| -(i)at*
| -(e)ns
| Indicatif / Impératif
| -i
| -Ø
|
*Une base finissant en -it (ex : morit) aura un subj. actif comme moriat et non moritiat. Même principe pour d’autres cas éventuels avec les désinences de différents modes et voix. Si le mode est Indicatif / Impératif et que le verbe est affecté d’un pronom personnel ou réfléchi (sous-entendu ou non), on le conjugue en Temps via des prépositions (voix active) ou des suffixes (voix passive) propres à chaque personne… CONJUGAISON DU VERBE VÀLARI (Prononcer)
| PARFAIT | V. Active sing. | V. Passive sing. |
| V. Active plur. | V. Passive plur. |
| 1ère personne | Le vàla | Vàlèl |
| Lis vàla | Vàllis |
| 2ème personne | Æp vàla | Vàlèf (Valeæf) |
| Id vàla | Vàlaid |
| 3ème personne | Ce vàla | Vàlcens |
| Gis vàla | Vàlgis |
| IMPARFAIT | V. Active sing. | V. Passive sing. |
| V. Active plur. | V. Passive plur. |
| 1ère personne | Ar vàla | Vàlear |
| Vis vàla | Vàlvis |
| 2ème personne | Pœl vàla | Vàlpœns |
| Baz vàla | Vàlbaz |
| 3ème personne | Que vàla | Vàlquens |
| Quir vàla | Vàlquir |
| PRÉTÉRIT | V. Active sing. | V. Passive sing. |
| V. Active plur. | V. Passive plur. |
| 1ère personne | Fa vàla | Vàlafa |
| Ist vàla | Vàleist |
| 2ème personne | É vàla | Vàlai (Valaé) |
| Iat vàla | Vàleiat |
| 3ème personne | Na vàla | Vàlena |
| Ni vàla | Vàleni |
| PRÉSENT | V. Active sing. | V. Passive sing. |
| V. Active plur. | V. Passive plur. |
| 1ère personne | Ra vàla | Vàlera |
| Is vàla | Vàleis |
| 2ème personne | Æl vàla | Vàleans(Valeæns) |
| Di vàla | Vàldi |
| 3ème personne | Dem vàla | Vàltems |
| Rim vàla | Vàlerim |
| FUTUR | V. Active sing. | V. Passive sing. |
| V. Active plur. | V. Passive plur. |
| 1ère personne | Œ vàla | Valea (Valaœ) |
| Si vàla | Vàlsi |
| 2ème personne | Se vàla | Vàlenes |
| Bil vàla | Vàlbil |
| 3ème personne | Met vàla | Vàlmet |
| Mir vàla | Vàlmir | Règles générales
- On privilégie les contractions vocaliques pronom + préposition temporelle du verbe (tau’ep pour tau æp).
- Si une contraction consonnatique entre la prép. temp. et le verbe est acceptable, et qu’aucune contraction du côté du pronom ne l’est, on l’emploi ainsi (istia d’inav pour ist(ia) di inav).
- Deux voyelles se répétant de la prép. temp. au verbe se contractent (di inav devient d’inav).
- Lorsqu’il y a diphtongue vocalique dans la liaison du verbe + pronom et/ou verbe + prép., on contracte tel que (so inav devient su’inav).
- La contraction, via suffixes, de deux voyelles, donne une voyelle accentuée (ziriist devient zirìst) et plutôt un hiatus dans le cas de diphtongues ou triphtongues (ziriiat devient zirïat).
- On se débarrasse des consonnes formant une diphtongue interdite dans un verbe conjugué, et on les remplacent d’un accent tonique (zirdem devient zirèm).
- Des contractions supplémentaires peuvent se faire en langage courant (so pœl ziri -> s’pœl zir(i)).
- Il est commun de contracter les triphtongues en diphtongues (mia ist devient mia’st) mais facultatif. Ne pas le faire donne un air « relevé » (surtout d’usage littéraire ou poétique).
Lorsque le sujet n’est pas un pronom, on emploi des adpositions de temps invariables, soit : Ili : Particule du futur Iza : Particule de l'imparfait Ibi : Particule du parfait Idi : Particule du prétérit Quant au présent, on laisse le verbe tel quel, en général. Mais parfois, en postposition, pour désigner spécifiquement une action en cours (en train de se faire), on emploi dess (litt. : ici ; un peu comme dans là, tu m’énerves carrément ! ^.^) Ces particules ne sont pas répétées plusieurs fois dans une même phrase : une fois qu’une a été employée, le temps reste celui de la particule pour tous les verbes de la phrase, sauf, bien sûr, si on instaure une particule différente à un moment. N.B.: Certains mots de bases tel que hàr ont leur forme verbale de l’infinitif actif, par exemple, comme hàri plutôt que hàrari. N.B. 2 : La désinence du nominatif (-s) peut être omise – pour des raisons euphoniques – lorsque suivie d’une particule de temps ( ar, mir, el…). ( Uadios mir panda -> ils pourront) Post-scriptum : En cas d’interjection, l’impératif peut prendre la désinence ou de l’infinitif ou de l’indicatif. Ailleurs, il prend toujours celle de l’indicatif. Cela dit, un impératif du premier type ( infinitif) en cesdites interjections (lol, la formule à la noix -_-‘) donne un aspect plus formel ou… catégorique… un ordre direct, quoi ^^ Ça a plus d’impact, et…voilà Combinaison d’infinitifs (partie à revoir et clarifier…)Savoir connaître Noda gnaus(i)tum Savoir être connu Node gnaus(u)tego Connaître le savoir Nodem gnausariSavoir connaître le savoir Nodem gnausa(ri) nod Être connu du savoir Nodexum gnause Savoir être connu du savoir Nodexum gnause(si) nod Savoir faire connaître Noda gnaus(i)tae Savoir faire être connu Node gnaus(u)tegaePouvoir comprendre Vemsa soditum (etc.) Devoir faire Dalga gem(i)tum Faire son devoir Gemerus dalger Passé : Gemered Futur : Gem(a)tisDevoir quitter Dalg’exdeßitum (raisons euphoniques…) Rester allongé Bexa cevatas (ils) restent allongés Rim bexa cevatas (etc). (ils) restèrent allongés Quir bexa cevatasJe voulais perdre Aus ar liba nocnatasVouloir perdre Liba nocnitumRester à la garde Sirem cevatas Rester gardé Sire cevatasQuitter la garde Exdeßàri siremAller voir Nera dùnitumPouvoir receler Vemsa sigillitumProjeter de faire Getesta gem
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 18:45, édité 10 fois |
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| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 0:55 | |
| Les adjectifsIls sont généralement placés après les noms qu’ils affectent. Mais parfois, il est grammaticalement autorisé de les placer devant, suivant ces critères : - Les couleurs sont placées avant si de genre masculin, après si féminin et au choix si neutre. - Les adjectifs de catégorie positive (ex : beau), si placés devant, donneront un air plus « élogieux » au nom. Ceux de catégorie négative (ex : laid) seront plus… voilà. À vrai dire, ceux-là feront peut-être un peu « hautaine façon d’insulter les gens » ^^ - Les adjectifs de catégorie neutre (ex : rapide, grand, petit) sont placés derrière les noms. Plusieurs adjectifs d’un même côté, par rapport au nom qu’ils affectent, doivent être séparés, soit de la façon « passe-partout » qui convient pour tous les adjectifs ; c’est-à-dire via la circumposition du « a, ad, da », soit par l’interposition sit pour « à la fois » ou « en même temps que » (ex : (…) Ces fruits aigres mais/et délicieux -> Ces fruits aigres sit délicieux). Finalement, il y a l’interposition das/as pour « avec », d’usage dans un cas tel que « Livre à la reliure rouge et bleue » (soit « livre à la reliure rouge avec du bleu », où on donne la priorité à l’adjectif correspondant à la couleur la plus étendue sur la reliure). Aussi, certains mots peuvent prendre des tournures plus adjectivales via east qui traduit la comparaison. Ex 1 : Il lui jeta un regard embrasé -> insun east (litt. : comme le feu). Ex 2 : Ça lui donnait un air angélique -> ceremn east (litt. : comme un ange) Ex 3 : La forêt est belle -> nalt east (ne serait pas d’usage dans un cas pareil, avec le verbe être) On accorde les adjectifs en genre et en nombre ainsi (mais au singulier, leur accord est facultatif) : |
| Mots de 1-2 syllabes | Mots de 3 syllabes et + de
| Féminin singulier |
| Mœna | Monnaricea | Féminin pluriel |
| Mœnæ | Monnaricia | Neutre singulier |
| Soleï | Monnaricœ | Neutre pluriel |
| Soli | Monnaricie | Masculin singulier |
| Trodo | Monnarico | Masculin pluriel |
| Trodio | Monnaricïo | Nul singulier |
| Nilei | Urimagaï | Nul pluriel |
| Nili | Urimagi | Ils sont accordés selon le genre de leur forme de base, et non en rapport avec le nom qu’ils affectent. Les adverbesLa plupart des adverbes sont formés de la circumposition in (…) men soit littérallement : « dans l’esprit de ». Certains ne comportent que la préposition in. D’autres seront formés via les prépositions bia ou (d)as, si les sens concordent. Enfin, il y a les adverbes considérés comme tels uniquement en contexte. Ils rêvetent la forme de base, soit autant nominale qu’adjectivale, bien qu’ils puissent être affectés de désinences du deuxième type. Habituellement, les adverbes en « in (…) men » précèdent les verbes, mais aucune règle spécifique ne les y obligent formellement. Les autres types ont plutôt tendance à suivre lesdits verbes. Aus in vass men fa-morita : Je mourrus rapidement. In maus (temv(i)), gema da sum ést : Généralement, c’est bien comme ça qu’on fait. Aus ar vala vaum as nerbit: Je lui parlais nerveusement. Bia vene, aus l’enda : Heureusement, j’ai gagné. Vaus ce dùna der vass : Il y est allé rapidement.
Dernière édition par Alsphara le Lun 12 Mar 2012 - 2:50, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 1:00 | |
| Pronoms personnels | Féminin | Neutre | Masculin | 1ère personne sing. | Saz(a) | Au, É | Sco | 2ème personne sing. | Ta | Tau, Té | So | 3ème personne sing. | Zva | Vau, Vé | Mno | 1ère personne pluriel | Mia | At(iu) | Gio | 2ème personne pluriel | Ist(ia) | Veiu | Xar(io) | 3ème personne pluriel | Nid(ia) | Quel(iu) | Uad(io) | Pronoms réfléchis | Féminin | Neutre | Masculin | 1ère personne sing. | Saz(a) / Sazea* | Edru / Edreu* | Eg(o) / Ezïo* | 2ème personne sing. | Mes(a) | Taz(u) | Dex(o) | 3ème personne sing. | Ha | Hau, Hé | Ho | 1ère personne pluriel | Lams(ia) | Catriu | Cteg(io) | 2ème personne pluriel | Niria | Vest(iu) | Nirio | 3ème personne pluriel | Nid(ia) | Quel(u) | Uad(io) | *Sazea, edreu, ezïo correspondent à une formule plus formelle et littéraire qui en théorie (et à l’origine était) s’emploi dans les cas tels que Me tuer (morit’edreum).
Par contre ils ne remplacement jamais les « moi » de cas tels que : « C’est à moi ! » (Edrus sur).
Pronoms emphatiques | Féminin | Neutre | Masculin | 1ère personne sing. | Sastez(a) | Uenest(u) | Scegg(o)
| 2ème personne sing. | Væstez(a) | Tæns(u) | Næxo(o) | 3ème personne sing. | Sast(a) | Cest(u) | Mnit(o) | 1ère personne pluriel | Stæm(ia) | Udest(iu) | Eggist(io) | 2ème personne pluriel | Ianist(ia) | Vanest(iu) | Gens(io) | 3ème personne pluriel | Nidest(ia) | Celust(iu) | Udens(io) | Les pronoms emphatiques servent aussi à traduire, parfois et surtout quand besoin intelligibilité est, des phrases telles que « Je me fait mal à moi-même » (Uenestum daulore) pour les distinguer de « Je fait mal » (Aus daulore – ou aus est facultatif). Toutefois, certains verbes n’ont nul besoin de pareille précision, comme pour « Je me suicide » (et s’il s’agissait de « faire se suicider autrui » on dirait juste litt. : « Je suicide autrui »).
Pronoms démonstratifs | Féminin | Neutre | Masculin | Proximité dans l’espace ou dans le temps (celui-ci, celle-ci, ceci, ce, cet…) | Singulier | Caz(a) | Sces(u) | To | Pluriel | Cid(a) | Scesid(iu) | Xto
| Éloignement dans l’espace ou dans le temps (celui-là, celle-là, cela, ce, cet…) | Singulier | Na | Nu | No | Pluriel | Nia | Niu | Cno | Démonstration de positionnement indéfini (ça, ce, cet…) | Singulier | Sa | Su | Sono | Pluriel | Sia | Siu | Sonio | Même (le même, la même…) | Singulier | Ena | Enu | Eto | Pluriel | Cia | Eniu | Io | Pronoms relatifs | Féminin | Neutre | Masculin | Qui, que, dont… | Singulier | Ca | Cu | Co | Pluriel | Qua | Ciu | Quo | Système numéral C’est-à-dire que… je n’ai pas encore pensé à un système numéral spécifique, mais selon les bases que j,ai posées, il est parti pour être un « additif sur une base décimale ». Rien de bien compliqué, pour l'instant, quoi... après, qui sais, plus tard... 1
| 2
| 3
| 4
| 5
| 6
| 7
| 8
| 9
| 10
| 50
| 100
| 500
| 1000
| (e) | do
| taï
| quo
| cince
| sinà
| sævatu | octo
| none
| dec,dexi
| cincedec(i)
| deci(n)
| cincedecin(i)
| decide(n)
|
-------------------------------------------------------------------------------------- CONCERNANT LA FORME SANS DÉSINENCE DES MOTSLes finales des bases des mots correspondent d’avance à certaines désinences. Ainsi, dans le cas du mot " cur" (voie), on dit : Cure : Voie Curi : Voies Cures, curis : La voie / Les voies (etc.) Cur : Ma voie, ta voie, sa voie… plutôt que Curer, curir. Autres exemples : Clad : Par le tranchant de… plutôt que Claded On accorde ces formes de base ainsi Claed : Par les tranchants… Am, aum: À l’amour Aim : Aux amours Hem, heum : À l'humain Heïum : Aux humains Vælm, vælum : À la main Vælium : Aux mains Certaines forment sont invariables, lorsque les dipthongues seraient ''inacceptables" : In : À l’intérieur, dans les intérieurs… et non iin pour le pluriel. ... Ce qui entraîne parfois certaines ambiguïtés, Ladar pouvant signifier à la fois " ma langue", " par ma langue", etc. Néanmoins, dans le contexte, il est aisé de se repérer et dans le pire des cas on peut spécifier Uenestus ladar pour exclusivement " ma langue" (littérallement : langue à moi-même), et Edrus ladar pour exclusivement " par ma langue".
Dernière édition par Alsphara le Sam 17 Mar 2012 - 22:18, édité 9 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 3:25 | |
| Un brin de syntaxeCertaines règles – éventuellement complexes – de la syntaxe sont encore à voir, pour la traduction de longues phrases compliquées, pleinesde verbes et de compléments… la syntaxe générale est néanmoins bien définie et plutôt suffisant dans la majorité des cas. Il faut dire que les démons n’aiment pas trop se casser la tête sur la grammaire, pour la plupart d’entre eux ! (aussi, à ce propos, il y a quelques différents dialectes de Lexïur Œvìli qui pourraient surgir avec le temps – si je garde la motivation d’y travailler, bien sûr !). Schéma commun (usage accepté partout)
| Schéma impératif (surtout courtes phrases)
| Schéma « gentil » ou de « faveur »
| S + V + O Le chat mange la souris | V + O + S Mange la souris, chat ! | O + V + S La souris est mangée (par) le chat |
Schéma relevé, « auguste»(uniquement courtes phrases)
|
Schéma impératif « relevé»
| La position des circonstants et compléments et variable, bien qu’ils tendent à se trouver l’un à la suite de l’autre, et vers la fin de la phrase.
|
S + O + V
Le chat la souris mange
| O + S + V La souris (par) le chat soit mangée |
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 20:00, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 4:14 | |
| Exemple de traduction (la plus récente que j'aille de faite)MESHTAHÉ, LE DÉMON-DE-LUNEAutrefois, dans le royaume d'Ürtanaheh, par-delà les montagnes de l'Ouest et le Grand Océan, vivaient deux frères, Shalu et Orsh. Ils étaient les fils d'Akiyü, le grand chamane qui connaissait tous les secrets de la nature. La terre était son amie, les plantes le nourrissaient, les animaux lui parlaient. Quand Akiyü fut sur le point de mourir, il donna à ses fils les perles, les cordes et les bâtons magiques avec lesquels ils pourraient, eux aussi, communiquer avec la nature. Les deux frères se partagèrent ce trésor et partirent, chacun de leur côté, fonder un nouveau village comme c'était la coutume pour les fils de chamane. Un jour, un vieil homme qui souffrait beaucoup de son dos et de des mains, vint trouver Shalu, car les chamanes sont connus pour savoir guérir par les plantes. Shalu l'emmena dans la forêt et le fit asseoir près d'un bosquet où poussaient des fleurs bleues. Il dit au buisson : "Plante, guéris cet homme !" Alors, une des fleurs s'ouvrit et quelques graines en tombèrent que Shalu ramassa. Puis il les donna à manger au vieillard qui cessa de souffrir aussitôt. Bientôt, des hommes et des femmes de la région vinrent s'installer autour de Shalu car sa renommée de guérisseur s'était répandue. Chacun venait le voir quand il était malade, chacun le consultait et écoutait ses conseils. Shalu était sage, aussi sage que son père, disait-on. Quand il avait faim, il se rendait près d'un arbre, touchait son tronc en murmurant : "Arbre, offre-moi des fruits !" Et aussitôt, des fruits succulents et juteux poussaient sur l'arbre. Shalu les cueillait, s'en régalait et laissait les animaux manger ce qui était de trop. Non loin de là, vivait son frère. Orsh était très renommé car il savait extraire les richesses du sol. Il posait ses mains sur la terre et ordonnait : "Terre, donne-moi de l'or !" Et aussitôt une pépite d'or sortait du sol. Orsh était devenu riche, il avait une très grande maison, beaucoup de biens et une nourriture très raffinée. Il savait aussi guérir les malades avec des plantes, mais faisait payer ses remèdes très chers. Bien entendu, beaucoup de gens s'étaient réunis autour de lui, mais la plupart étaient avides et souhaitaient eux aussi recevoir de l'or ou des pierres précieuses. [...]
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ TRADUCTION IN LEXÏUR ŒVÌLI ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ MESTAHES, MNA-DAIMNOIaden, in Uttanahes lænder, derbaus a Tsares Mœrfir a Drémend Oxa, quir manga fatcini do, Slos bi Oris. Uadio quir Akius flir, kamano magnei cos que in nestas àrcainir gnauser. Terras amistar hom, draßilïus iza bvàmta hom, anïus iza lada hom. Akius na de morit temv, ad albaiedias a ligalïas a màstei percïas idi’uma film, uadio mir panda das cium, uadios neï, ingatri nestam. Su ainditem fatcinis do n’inexa ez exdeßa, in dùnir alt, bilhàdri nob su ritle kamanos flir qu’ést. Œn dïes, hems elder séradi drés in vacor as vælmir, na hàra a Slom, caus bvale kamanim nod’œditum bia draßilïu. Slos idi dùna hom in silv ez giabagi hom inivec œn alipu vect iza meri ocæ vilarïa. Mno ra gata draßilm : ‘’Draßil, œdri no hemo !’’ De raus, œn de vilarïan idi’ovema sit ex dess isci halla Slos idi pri cium. Ez idi’uma sium bvamari sez elderom co provida saur in ted. Drés vass, Slo rigic hemi das gridé femminïar idi duin’inatas cés vadeneré gœmdu den iz’èxna. Cain iza duina hom in stanu temv, idinaltirim cain ad iz’uina da quir hàrita hom. Slos iza sàpienit, pahàdar ést, x’iz’gata. Mno que libvamsi, iza dùna draßilm inivec, kasta ßìdrigrum inivàldi : ‘’Draßil, egom vara niebi !’’ Ez in ted, niebis a lœri ad aquæ meri draßilustum. Slos iza pri sium, ad ama sium a nega sum iza vanit bvamsi andïus. Non espec derex, iza manga fatcinor. Oris iza draus vaden cés nod’ exincæstum ainditim ex nècmab. Mno que dùna vælmiur necmastam ez àmna : ‘’avà Terra, um’egom aur !’’ Ez in ted œn karc ér iz’exa necmabax. Oris ibi mæda krat, mno que da còmsor drés magn, a melt aind a bvàmte kirivei draus. Bvés que nod’œditum stanium draßilïud, ct’iza maxgi sanaxirim bia maxïa drés. Ingaté ræner, melt cnïus iza bana hom rigic, cet maus iza bvàltaziti sit liba queliu neï lucari karaindi zar ér. [...] ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Bon, ça sera tout pour aujourd'hui, je crois... Aussi, est-ce bien gentil ma/mes langues mais.. j'en ai plein à découvrir sur ce forum débordant d'imagination ! 'Pas l'intention de manquer toutes ces merveilles, moi Certaines m'ont déjà servi de modèles et de sources d'inspirations, et j'en remercie leurs auteurs. À tous les coups, comme il y a faire et découvrir dans le monde des Mots... ces petits sons ou images pleins de pouvoir... [...] (p.s.: Je suis content d'enfin partager mes mots quelque part, à quelqu'un(s)... )
Dernière édition par Alsphara le Mer 28 Mar 2012 - 16:22, édité 6 fois |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 9:20 | |
| Belle présentation ! Bravo ! Ça mériterait tout un ensemble de pages dans Idéopédia. On voit par ailleurs (sauf sources que je ne connais pas) qu'on a affaire à une langues mixte (racines venant d'autres langues* & racines inventées). Le C (strictement) est donc homophone du K. C'est pas plus mal, ça évite des homonymes parfaits (à la foi homophones & homographes). J'apprécie la grande richesse de sons, notamment au niveau des voyelles (même si j'ai noté l'absence de son [y] comme dans m ûre, mais bon... on peut pas tout avoir), et y en a déjà pas mal. J'ai retrouvé des lettres qui me sont familières soit avec la même prononciation, (à la longueur près) soit avec une prononciation différente: La grammaire paraît compliquée (comme en...) mais je pense que, si on fait l'effort de "rentrer d'dans", on s'y retrouve (très peu voire pas d'exceptions et d'irrégularités qui rendent l'apprentissage erratique et/ou laborieux). Ah... au fait, pourquoi as-tu nommé "passé composé" un temps se conjuguant avec le même nombre d'éléments que le passé simple : le vàla/vàlea vs fa vàla/vàlafa. C'est un peu troublant. T'aurais du (à la rigueur) le nommer "parfait" et le passé simple (en deux morceaux à la voix active) : "prétérit". Je suppose que tu as fait ça à cause de la traduction en français ce vàla = il a prononcé/ na valà = il prononça. Comme dit plus haut, c'est original (conjugaison un peu différente si le sujet est un p.p. ou un autre type de mot), mais c'est structuré. Pour une langue descendant en droite ligne du latin, j'ai remarqué (et un peu regretté) l'absence de subjonctif. Dans la langue de Plaute, celui-ci était assez primordial, puisqu'il supplantait même le conditionnel. * D'autres racines... que le latin. Comme lænder, l'apparition de ß, etc. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 10:32 | |
| - Alsphara a écrit:
- Exemple de traduction (la plus récente que j'aille de faite)
MESHTAHÉ, LE DÉMON-DE-LUNE Autrefois, dans le royaume d'Ürtanaheh, [...] Meshtahé, n'est-ce pas un conte original de notre ami Lal Behi (inventeur du Ry et qu'on ne voit plus guère sur le forum) ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 17:53 | |
| - Anoev a écrit:
- Belle présentation ! Bravo !
Merci... j'apprécie (pour avoir passé des heures à adapter la version Word en page forum lisible ; en autres ^^ Mais aussi, j'apprécie en soit ) - Anoev a écrit:
- Ça mériterait tout un ensemble de pages dans Idéopédia.
Je ne suis pas encore très familier à Idéopédia... mais c'est justement l'occasion de le devenir ^^ Je suis partant pour y contribuer (et pas seulement en y ajoutant Lexïur Œvìli... ) - Anoev a écrit:
- On voit par ailleurs (sauf sources que je ne connais pas) qu'on a affaire à une langues mixte
C'est tout à fait vrai, une part assez importante des mots sont a priori (au moins le quart, je dirais à vue de nez.) Principalement les tous premiers mots que je sortais ça et là, à mes heures... Trod pour soleil, par exemple. Ça ne vient pas du latin ou autre, ça Mais je me suis ouvertement inspiré des noms d'armes mythologiques - ou d'êtres et de choses mythologiques en général - pour les symboles y étant rattachés. Exemple, « Damoclès » donne clæs (risque, danger). - Anoev a écrit:
- Grammaire paraît compliquée (comme en...)
...Aneuvien ? ^^ Je vais aller voir ça de plus près, aujourd'hui - Anoev a écrit:
- Ah... au fait, pourquoi as-tu nommé "passé composé" un temps se conjuguant avec le même nombre d'éléments que le passé simple
Je dois t'avouer que c'est avant tout parce que... j'ai pas trouvé mieux ^^' J'ignorais même le sens de prétérit jusqu'à ce que tu le mentionne et que j'accoure me renseigner Je pense que ça vaut la peine que je change les terme pour éviter toute confusion... le parfait convient mieux, de toute façon - surtout qu'il y aurait, par opposition, l'imparfait. Ce fameux passé composé, puisque Lexïur Œvìli ne comprend pas de verbe « avoir » équivalent à celui si couramment employé en français (et en latin ?), je ne vois pas bien - mais il faut dire que je n'ai pas tellement pris la peine de chercher longtemps -_-' - de quelle façon faire en sorte que le passé composé soit conjugué de plus d'élément.. bref, il sera plus simple (et non composé ) de « perfectionner » le tout, et ça préservera la régularité des conjugaisons. - Anoev a écrit:
- Pour une langue descendant en droite ligne du latin, j'ai remarqué (et un peu regretté) l'absence de subjonctif.
Dis comme ça, et parce qu'il n'y a même pas d'autre façon que via la préposition « si », d'instaurer un conditionnel - et encore moins un subjonctif - je m'en vais de ce pas enrichir le système verbale en y ajoutant ce mode ^^ - Sab a écrit:
- Meshtahé, n'est-ce pas un conte original de notre ami Lal Behi (inventeur du Ry et qu'on ne voit plus guère sur le forum) ?
Tout à fait ! Lal Behi en ayant proposé sa traduction dans un sujet de catégorie « Multimédia et traductions », et moi explorant le coin à la recherche de traductions intéressantes à faire, ayant apprécié le conte et le trouvant...disons, approprié à la langue, je l'ai ''piqué''... j'étais pas sensé ici touché, peut-être ? J'ignorais que le conte était original de Lal Behi (ça veut dire qu'il en est l'auteur, nah ? ) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 19:02 | |
| Bravo pour ton travail ! Depuis combien de temps travailles-tu sur cette langue ? Je trouve Lexïur Œvìli très intéressant(e ?) et j'aime bien la façon dont tu t'inspires du latin pour créer une langue originale. Parmi les points qui m'ont plu : la distinction féminin/masculin en fonction de la forme, l'ordre syntaxique qui renvoie à différents styles, et la position des adjectifs en fonction de leur sens. Juste une question : œ, il se prononce comme un O ouvert ou fermé ? Je n'ai pas réussi à être fixée avec l'exemple, et euh... il est passé où ? Il était encore là quand j'ai commencé à lire la page |
| | | Anoev Modérateur
Messages : 37585 Date d'inscription : 16/10/2008 Localisation : Île-de-France
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 19:20 | |
| - aerelloth a écrit:
- Juste une question : œ, il se prononce comme un O ouvert ou fermé ? Je n'ai pas réussi à être fixée avec l'exemple, et euh... il est passé où ? Il était encore là quand j'ai commencé à lire la page
Y a dû y avoir une correc' quèqu'part, car j'ai lu j'me rappelle plus quand, que le Œ se prononçait [ɔ], et j'le r'trouv'plus. Pourtant, ce tableau: il m'a bien été inspiré par quelque chose que j'ai lu réellement... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Lun 5 Mar 2012 - 19:23 | |
| J'y travaille depuis le mois de Janvier 2012 ^.^ (Lexïur Œvìli -> genre neutre, donc... intéressant, intéressante... peu importe C'est à la fois une langue et un langage ').. Mais dans tous les cas, 'suis ravi que tu aimes Quant au œ, c'est c omme une p omme ("hippopotomonstrosesquippedaliophobie était mal choisi... les o n'y sont pas forcément prononcés de la même façon... je l'avais surtout employé pour « la classe », mais oublie cette futilité pour nous concentrer sur les p ommes... ^^') [Edit, Anoeuv : œ contre-attaque ! Il s'était exilé quelques temps suite à un édit de la partie « Alphabet et Prononciation », qui a mal tourné ] |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:03 | |
| avè Samnex !Me voici avec pas mal de petites nouveautés et ajouts pour Lexïur Œvìli... D'abord, au niveau de la phonétique, quelques spécifications pour gi et l'ajout d'un lettre : y. - Citation :
- Gg (gi) Comme dans grandeur, sauf lorsqu’en médiane seul et dans un mot de plus de 3 lettres (ex : magister), on le prononce alors à la manière d’un jus ! *kuff kuff* (en finale : allophones /g/ et /ʒ/ - on préfère /ʒ/ dans le mots de plusieurs syllabes, surtout s’ils se rapportent à des actions/mouvements, du suffixe -ig, -eg, -hàg).
Yy (y) Une lettre rarement employée, à la prononciation variable. La plupart du temps œuf mais parfois plutôt un i mêlé d’un e.
(nota bene qu'aussi, un ea se prononcera /ɛː/, sauf en finale, à partir de maintenant ^^)
Ensuite... Un nouveau cas prend place... il s'agit du vocatif ! - Citation :
- [...] S’ensuit un cas souvent omis, qui est celui du vocatif. Il est noté d’une préposition accordée en genre (à au féminin, ù au neutre, ò au masculin et è au nul). C’est alors une marque de politesse ou parfois de condescendance. Si on ajoute le préfixe av-, c’est surtout pour la salutation ou le respect d’un supérieur. Et si on associe le cas datif au nom affecté en plus d’un vocatif au préfixe av-, on s’adresse tantôt à notre dieu, tantôt très ironiquement à quelqu’un haut gradé.
- Citation :
- Maintenant il faut savoir qu’on peut combiner les cas, selon un certain ordre soit :
Locatif / latif + sujet et/ou objet. Ex : Amn En l’amour -> Amnos En l’amour(sujet) Génitif + locatif / latif + sujet et/ou objet. Ex : Draßilïun Dans les arbres -> Draßilurïun(em) Dans nos/mes(...) arbres Instrumental + génétif + sujet et/ou objet. Ex : Sàpiender(es) Par notre/mon(…) jugement, bon sens
NB : La marque du pluriel, lorsque plusieurs désinences, ne prend place qu’à la fin (ex : Drasilurïun).
Et voici les grandes lignes de la ponctuation... Majuscules et ponctuationTous les noms propres débutent d’une majuscule, ainsi que les mots de la suite ci-dessous : Nord |
Stuni | Dieu |
Dìo | Sud |
Dùnso | Déesse |
Dìva | Est |
Tande | Divinité |
Dèu | Ouest |
Tsare | Sacré |
Sandeùm | Roi |
Rex | Vérité (la) |
Caindit | Reine |
Regin | TOUT |
Omnes | Empereur |
Monnarc | + les noms de mois et de jours de la semaine | Les mots de cas génitif précédé d’un autre mot qui lui est de cas sujet, portent une majuscule initiale. Le sujet débute d’une majuscule. Aussi, certains mots prendront un sens différent s’il sont ou non débutés d’une majuscule. Par exemple, le feu ( ignis) se distinguera du Feu ( Ignis), bien que la prononciation reste similaire (on place généralement plus de force et de valeur dans le deuxième cas). Le feu en minuscule désigne la flamme en tant que tel tandis que le Feu en majuscule représente l’Élément et tous les symboles y étant rattachés (la fureur, la passion, l’extension, le pouvoir, la vie...). Aucune adposition ou particule ne prend de majuscule, même en début de phrase. Tous les pronoms débute d’une majuscule, où qu’ils se trouvent dans la phrase. Les titres sont entièrement écrits en majuscules. Pour ce qui est de la ponctuation en Lexïur Œvìli, elle n’est guère différente de celle du français si on emploi l’alphabet dit « moderne ». Mais l’alphabet « classique » dispose d’une ponctuation plus complexe, que sera décrite un de ces quatre matins, avec l’alphabet en question…
Bon... la suite au prochain message !
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 18:53, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:06 | |
| Concernant les diphtongues : - Citation :
- Étant donné certaines désinences, on contracte et modifie les formes de certains mots à tel ou tel cas (lux pour lucos/lucis ou encore fli pour fili mais fils pour filis – et non flis, car on privilégie, avec les désinences, une contraction finale. Par contre, on évitera les finales contractées en dr, db, gd, gn, gr, gz, gb. On préfère également contracter les c-s initiaux que les s-m, p-r, etc. finaux… par soucis de fluidité).
Quelques exemples avec application de cette règle :
CÆS |
F.S. |
N.S. |
M.S |
F.P. |
N.P. |
M.P. |
- |
Xa |
Xu |
Xo |
Xia |
Xiu |
Xi |
Sujet |
Ceas |
Ceus |
Ceus |
Cæias |
Cæius |
Cæis |
O/A/D |
Xam |
Xum |
Xom |
Xiam |
Xium |
Xim |
G / P |
Xar |
Xur |
Xor |
Xiar |
Xiur |
Xir |
Instru. |
Xad |
Xud |
Xod |
Xiad |
Xiud |
Xid |
Vocatif |
à Xa |
ù Xu |
ò Xo |
à Xia |
ù Xiu |
ò Xi |
L (à) |
a Xa |
a Xu |
a Xo |
a Xia |
a Xiu |
a Xi |
L (de) |
Cax |
Cux |
Cox |
Ciax |
Ciux |
Cix |
MIT |
F.S. |
N.S. |
M.S |
F.P. |
N.P. |
M.P. |
- |
Mta |
Mtu |
Mto |
Mtïa |
Mtïu |
Mti |
Sujet |
Mits |
Mits |
Mits |
Mtïas |
Mtïus |
Mits |
O/A/D |
Mitm |
Mitm |
Mitm |
Mtïam |
Mtïum |
Mitm |
G / P |
Mitr |
Mitr |
Mitr |
Mtïar |
Mtïur |
Mitr |
Instru. |
Mtad |
Mtud |
Mtod |
Mtïad |
Mtïud |
Mtid |
Vocatif |
à Mta |
ù Mtu |
ò Mto |
à Mtïa |
ù Mtïu |
ò Mti |
L (à) |
a Mta |
a Mtu |
a Mto |
a Mtïa |
a Mtïu |
a Mti |
L (de) |
Mtax |
Mtux |
Mtox |
Mtïax |
Mtïux |
Mtix |
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 18:58, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:06 | |
| Prépositions À, vers § a clu ra dùna : Je vais vers le ciel. § a Corneum : À Cornéo (en parlant du destinataire d’une lettre).
De, depuis, sortant (de) § Dùnsox : En provenance du sud, venant du sud… § Quives temverex : Depuis l’époque du silence […] § Victorox : De Victor (à Clémentine…)
En, dans, à l’intérieur (de) § in doras : À l’intérieur/dans la boîte § Doran : Dans une boîte § Dorans : Dans la boîte (suj.) *Le suffixe -n, jadis unique façon de rendre le locatif, sert principalement dans les interjections, courtes phrases et locutions. Grammaticalement, il est toujours acceptable mais occupe rend surtout le sens figuré (dans mon cœur), tandis que la préposition in, populairement employée partout, privilégie le sens propre (dans la maison).
Hors (de), à l’extérieur (de), à l’exception (de), sauf (…) § ex doras : À l’extérieur/hors de la boîte. § cain ex ho : Tout (le monde) sauf lui.
Via, par § au le scaba bia silv : Je suis passé par la forêt (la forêt, vue comme une étape du voyage qui mène à une autre). § clad au le morita hom : Je l’ai tué de mon épée (par l’utilisation de mon épée, un objet). § aus le scaba bia cæde : Je suis passé par le pont. § aus le scaba cæd : Je suis passé avec l’aide/par l’utilisation du pont. § aus umnoda taum xi bia gnésir : Je t’enseigne des choses via mes (propres) connaissances.
Entre, parmi § de bærnin : Entre les murs § de cainen : Parmi tous, d’entre tous § de cæl y terran : Entre le ciel et la terre
Devant, à côté (de) § de cain : Devant tout le monde § iza de hom : J’étais à ses côtés Au milieu (de), à travers Contre À droite (de) À gauche (de) En haut (de) En bas (de) Par-delà, au-delà de Avec Alors, donc, puis Alors, donc, étant donné que, comme Autre, différent Afin de, dans le but de, pour Pour, à propos de Mais Mais, par contre Si (conditionnel) Presque (justesse, défaillance) Presque, en bonne partie, surtout Donc, car, parce que Or, pourtant Souvent, fréquemment La plupart, la majorité de(s) TOUT Totalement, globalement, tout En tout Très très, archi-, extrêmement, au sommet Peu importe Hier Avant
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:22, édité 6 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:11 | |
| Et enfin, la conjugaison verbale, qui différencie maintenant les verbes transitifs de ceux intransitifs par différents suffixes... - Citation :
- On défini d’abord le mode et la voix du verbe, via un suffixe.
Verbes transitifs (ex : tuer) |
Verbes intransitifs (ex : mourir) |
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| Infinitif
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| Infinitif
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| Infinitif + Factitif
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| Infinitif + Factitif
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| Participe
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| Participe
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| Subjonctif
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| Subjonctif
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| Indicatif / Impératif
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| Indicatif / Impératif
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*Une base finissant en -it (ex : morit) aura un subj. actif comme moriatet non moritiat. Même principe pour d’autres cas éventuels avec les désinences de différents modes et voix. |
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| Si le mode est Indicatif / Impératif et que le verbe est affecté d’un pronom personnel ou réfléchi (sous-entendu ou non), on le conjugue en Temps via des prépositions (voix active) ou des suffixes (voix passive) propres à chaque personne…
ZIRIF(Penser, infinitif intransitif)
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Indicatif / Impératif du PARFAIT |
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Indicatif / Impératif de l’IMPARFAIT |
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Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:33, édité 5 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:13 | |
| Quelques tableaux supplémentaires... - Citation :
AMARI (Aimer, infinitif transitif)
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Indicatif / Impératif du PRÉTÉRIT | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
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Indicatif / Impératif du PRÉSENT | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
HÀGIF (Bouger / se mouvoir, infinitif intransitif)
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Indicatif / Impératif du FUTUR | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:23, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:15 | |
| Et puis.. - Citation :
LIBRI (Lire, infinitif transitif)
CÀRI (Posséder, infinitif transitif) MORITEB (Être mort, infinitif intransitif)
Dernière édition par Alsphara le Mar 20 Mar 2012 - 19:25, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 18:15 | |
| Finalement... - Citation :
BALLIFEBRIS (Rendre stupide, infinitif transitif)
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Subjonctif de l’IMPARFAIT | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | |
ALBARI (Blanchir, infinitif transitif)
Règles générales
- On privilégie les contractions vocaliques pronom + préposition temporelle du verbe (tau’ep pour tau æp).
- Si une contraction consonnatique entre la prép. temp. et le verbe est acceptable, et qu’aucune contraction du côté du pronom ne l’est, on l’emploi ainsi (istia d’inav pour ist(ia) di inav).
- Deux voyelles se répétant de la prép. temp. au verbe se contractent (di inav devient d’inav).
- Lorsqu’il y a diphtongue vocalique dans la liaison du verbe + pronom et/ou verbe + prép., on contracte tel que (so inav devient su’inav).
- La contraction, via suffixes, de deux voyelles, donne une voyelle accentuée (ziriist devient zirìst) et plutôt un hiatus dans le cas de diphtongues ou triphtongues (ziriiat devient zirïat).
- On se débarrasse des consonnes formant une diphtongue interdite dans un verbe conjugué, et on les remplacent d’un accent tonique (zirdem devient zirèm).
- Des contractions supplémentaires peuvent se faire en langage courant (so pœl ziri -> s’pœl zir(i)).
- Il est commun de contracter les triphtongues en diphtongues (mia ist devient mia’st) mais facultatif. Ne pas le faire donne un air « relevé » (surtout d’usage littéraire ou poétique).
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Lexïur Œvìli Mar 20 Mar 2012 - 20:02 | |
| Ce que je prévois d'ajouter sous peuI. Lexique II. Plus d'exemples de traductions (j'en ai beaucoup déjà, à vrai dire, mais toutes ne sont pas de la version 2.3, alors... j'hésite à les poster, ce serait peut-être un peu ''déroutant'' de les mélanger au reste.) III. Précisions concernant les registres de langue ; contractions ou extensions IV. Annexes...? Et aussi, un jour... transférer tout ça sur Idéopédia ? ..Ça, pas pour demain la veille, en tout cas avé cainim das ven dïes !
(Salut à tous et bonne journée ) |
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| Sujet: Re: Lexïur Œvìli | |
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