Acronymes...

 

En elko non, juste des sigles.

lsd a écrit:

Et en idéolingue ? Utilisez-vous des acronymes ? avez vous des constructions particulières et des usages particuliers?

Le mouvement espéranto étant plein d'organisations, il y a évidemment plein d'acronymes et d'abréviations. Certains ont d'ailleurs plusieurs sens: KEA veut dire Kanada, Korea, Kuba et Kataluna Esperanto-Asocio(j)...

 

 

lsd a écrit:

Et comment tu les intègres dans ta langue et que représentent-ils ?

Il ne s'écrivent qu'aux moyen de majuscules que l'on prononce par leur nom.

Par exemple : Le MHE (Mitdao Hokoa Elkenoa "Ensemble des règles de transcription des théonymes") se prononce [ma.ha.ɛ]


Le MHE est utilisé pour convertir des noms de divinités en clés, à la base du vocabulaire de l'elko.


Intégration des sigles


Il suffit de le placer dans le texte au bon endroit. A l'écrit on les repère facilement car il ne sont jamais lexicalisé, toujours en majuscules. A l'oral un micro temps d'arrêt est marqué entre chaque lettre.

Ex : E nito MHE wese keti neba ikeno. [ɛ nitɔ ma.ha.ɛ wɛsɛ kɛti nɛba ikɛnɔ] ("J'utilise le MHE pour me permettre de trouver de nouveaux mots")

 

Et bien… pourquoi ne pas utiliser la première syllabe de chaque mot ?

 

En uropi, le seul que je connaisse, c'est i.s.p.: id sim pro, et ainsi de suite.

Dans une signification identique, on a, en aneuvien: EAP, prononcé /ɑːp/

Issu de ea postaṅt = et (la) suite.

Une autre version, très proche, cohabite, faisant apparaître l'article (àt): EÀP /eˈap/

Avantage: l'article apparaît, donc les trois mots de l'acronyme sont pris en compte
Inconvénient: le digramme ea est coupé en deux et pert sa prononciation, transformée en /e/. Mal nécessaire puisqu'une lettre accentuée et un son long ne peuvent pas cohabiter (en aneuvien) dans un même mot: EAÀP (par contre, E.A.À.P. pourrait exister).