Fonction et prononciation

En mathématique et en informatique, on ne déteste pas les fonctions. Beaucoup de choses peuvent être faites avec celles-ci. Il existe même un pan des langages de programmation consacré au sujet : la programmation fonctionnelle.

Excel, Calc, Sheets et les tableurs en sont une bonne démonstration. On verra par la suite que tout ce petit monde rejoint la logique des prédicats chère au Prolog (langage de l'IA) et aussi à certaines idéolangues (Lojban et Loglan, les + connues).

Voyons un peu tout ça :

2+3 → add(2,3)
2*3 → mul(2,3)
2+3*4 → add(2,mul(3,4))
(2+3)*4 → mul(add(2,3),4)
Alice et Paul → et(Alice,Paul)
Alice, Paul et Claude → et(Alice,Paul,Claude)
Paul mange du poulet → manger(Paul,poulet)
Paul est le père de Jean → père(Paul,Jean)
Paul est le père de Jean et d'Alice → père(Paul,et(Jean,Alice))

Comme on peut le constater, il faut prévoir 3 métasymboles : ( ) ,
La question est : comment les prononcer sans que ce soit ultra répétitif dans une phrase ?

Nota : la version Lisp présente les choses autrement.
fonction(arg1,arg2) → (fonction arg1 arg2)
Paul est le père de Jean et d'Alice → (père Paul (et Jean,Alice))

Sans être répétitif je ne trouve pas. Mais on peut trouver une belle prononciation.
Des affixes? Avec des fricatives comme affixes la prononciation serait pas mal je trouve.

Mfumu a écrit:

Sans être répétitif je ne trouve pas. Mais on peut trouver une belle prononciation.
Des affixes? Avec des fricatives comme affixes la prononciation serait pas mal je trouve.

Comme il n'y a que 3 "ponctuations", ça risque d'être lassant.
De plus, il ne sera pas rare d'avoir affaire ci et là à 2 parenthèses fermantes, voire plus. 
On va parfois se retrouver avec  des : )) ))) ), )), ))), etc.

Je trouve qu'on aurait tendance à faire des phrases courtes. Il est difficile de se rappeler à la fin le nombre de parenthèses ouvertes que l'on doit fermer si c'est trop.
Faire de )) et ))) des ponctuations à part est une option ?

Mfumu a écrit:

Je trouve qu'on aurait tendance à faire des phrases courtes.

Les amateurs de M. Proust risquent de se sentir lésés.

Mfumu a écrit:

Je trouve qu'on aurait tendance à faire des phrases courtes. Il est difficile de se rappeler à la fin le nombre de parenthèses ouvertes que l'on doit fermer si c'est trop.
Faire de )) et ))) des ponctuations à part est une option ?

En fin de phrase, on peut "oublier" de refermer les parenthèses...
On peut imaginer une prononciation spéciale pour )) et ))), de la même façon que les certaines calculatrices de bureau ont la touche 00.

Ça risque d'être minimaliste puisque c'est l'objectif de cette mathématisation qui implique aussi répétition, puisqu'il a réduction des procédés.
Il pourrait y avoir l'intonation qui indique le niveau de parenthèse.
- Paul est le père d'Alice et du fils de Janne.
père(Paul, et(Alice, fils(Janne, lui))
Père /Paul , et /Alice , fils /Janne \\lui.
/ représentant une élévation de l'intonation sur la syllabe suivante, \ un abaissement.
La virgule serait un coup de glotte.
A-t-on besoin de mots dont le nombre de syllabes correspondant au maximum de parenthèses pouvant se contenir ?
Ce qui est analysé, dans le moment, sont des liens grammaticaux assez simples. Qu'en est-il de la phrase :
- Le chien que j'ai vu dans une cage était à l'extérieur de celle-ci, selon toi ?

Si chaque niveau de parenthèse est une déclinaison ou degré de mutation sur première consonne ou autre, à moins de ne partir sur des structures gabaritique et que le schème vocalique ne change.
Gabarit de consonne = même sens
schème vocalique degré de parenthèse ou d'inclusion.

Ou plus simplement un peu à l'exemple des verbes forts allemands une brisure interne par mutation vocalique (mais bon faut prévoir au moins 2 sinon 3 mutations possibles).