I origine, idée, piste, parti prisSuite à la recherche de Ziecken de plus vocaliser son Elko, je me suis mis à réfléchir et ai trouvé cette petite piste.
siikou, je le prononce /si.i.ko.u/, il devrait être prononcé /si:.ko.u/ ou /si:.koʊ/.
J'ai d'abord réfléchi à plus de voyelles comme :
2 séries de 4 voyelles
e, i , u, o
/a/ ou /ä/, /ə/, /y/, /ø/
pouvant être allongées : ee, ii , uu, oo, etc.
Réorganisation des séries de 4 voyelles
fortes, sans diacritique : a e o u
faibles, avec diacritique : i ê ô û / ë ö ü
pouvant être glidées avec w et j devant et j derrière.
Ainsi au départ de ma réflexion sur une base VCV en comptant les possibilités de glider les voyelles je suis à 16384 combinaisons possibles (largement suffisant) pour les 1024 clés.
J'ai pris deux ou trois autres parti pris.
Parti pris n°1 : Les clés commencent forcément par une consonne pure sans glide et sans h, car
j'ai vite abandonné le VCV peu pratique et pour les consonnes
16 consonnes
'm, n , p , b , t , d , k , g , f , v , s , z , c /x, y, l, r (suppression du h)
c/x à déterminer pour /ʃ/
y pour /ʒ/
→ clé en H (→ c/x)
→ clé en W (→ v)
→ clé en J (→ y)
2 glides : w, j, plutôt noté avec w , j
+h considéré comme un glide séparateur de voyelle pour éviter la glidisation (et éventuellement la déformation de consonne comme en celmo, mais pas sûr)
Selon que je choisisse c ou x (à moins qu'à mon habitude je n'opte pour ç in fine), oh horreur, mon alphabet à 23 lettres (il m'en faudrait une 24ème, car je suis moins numération que Ziecken, mais j'apprécie les multiples de 4, il me faudrait un 4ème équivalent glide, mais lequel ? et pourquoi ?)
Parti pris n°2 : le nom n'est pas forcément noté en -o, au moins en fonction sujet/nominatif et COD/accusatif
Parti pris n°3 : la particule phrastique vocalique est obligatoire (ce d'autant plus que j'ai appris que les langues africaines et les Africain.e.s en français et anglais ponctuent leur phrase de o finaux).
J'ai donc la correspondance suivante
M -> o
N -> e
P -> ô
B -> oo
T -> ê
D -> ee
K -> a
G -> û
F -> ôô
S -> êj
Z -> êê
H -> aa
L -> ii
R -> aj
W -> u
J -> i
A -> r
E -> s
I -> j
O -> m (w)
U -> (v) b
Y/EJ -> (y) g
à laquelle j'ajoute mon système personnel de correspondance suivant, notamment pour les voyelles et les finales elkanes (nom, adjectif, adverbe, verbe), qui vient perturber aussi le système présenté ci-dessus, par exemple r est plus souvent remplacé par a que aj.
(a, r)
(e, s)
(i, j)
(o, m)
(u, w)
II Quelques clés et exemplesLe cas simple : intervertissement de la dernière lettre
BER -> bea
KER -> kea
KOW -> kou
LOR -> loa
WAM -> vao
Le cas développée : intervertissement de la voyelle noyau et de la coda, notamment avec des voyelles longues
BAB -> broo
KAL -> krii
PEL -> psii
WIN -> vje
Des cas complexes :
WEL -> vsii -> svii -> swii
d'où elko de WEL+KOW => swiikou
kriiha loa : belle fleur
kriiha kea : beau chien
kriiha psii : belle maison
ou bien
. kero wami babo peloe .
. kea
ivao bro
o psii
he oh.
Un/le chien mange un/l' os dans la/sa/une niche.
Sans compter les h puisqu'inaudibles : 6 consonnes et 10 voyelles si je compte les longues, doublement ou 9, si je les compte simplement (plus 50%)
avec des adjectifs
. wina kero wami bera babo peloe .
. vje
ha kea
ivao be
a bro
o psii
he oh.
9 consonnes et 13 voyelles ou 11 selon la manière de compter les voyelles longues
(le chien est petit et l'os gros, cette fois)
On note que :
- je marque les suffixes souvent avec h, à moins de garder la racine telle quelle soit en sujet/COD, soit si elle tombe bien en -o/-a souvent
- j'antépose ou préfixe le i verbal