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 Origine de la grammaire

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3 participants
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Aquila Ex Machina

Aquila Ex Machina


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Date d'inscription : 15/01/2012
Localisation : Reims

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MessageSujet: Origine de la grammaire   Origine de la grammaire EmptyVen 6 Jan 2017 - 20:20

Je ne sais pas si le sujet a déjà été traité. On décrit souvent l'origine de nos mots, mais qu'en est-il de nos règles de grammaire? Cas, terminaisons, conjugaisons, ordre, syntaxe, etc...

Je serais intéressé de voir les origines de certains points de vos grammaires.

Pour ce qui est du deyryck, j'aimerais parler des terminaisons filiennes.

Les terminaisons filiennes sont :

  • -a pour parler d'une action (ce qu'on pourrait appeler, à tort, un verbe)
  • -am pour parler d'une chose (ce qu'on pourrait appeler, à tort, un nom)
  • -i pour parler d'une description (ce qu'on pourrait appeler, à tort, un adjectif)
  • -is  pour parler d'une personne



Le deyryck filien est la deuxième version du deyryck et l'apparition de ces formes est ce qui lui donne son nom. Cela dit, elles viennent elles-mêmes du courant d'utilisation des objectifs.
Le deyryck est bercé en tout temps de nombreux courants (lent, rapide, accentuation, crochetage, etc...). L'objectif en deyryck est une partie de la phrase permettant d'exprimer l'objectif de la phrase. C'est une notion totalement essentielle à la formation d'une phrase, exception faite du deyryck des dieux (juste avant le deyryck filien). Cette version a vu apparaître l'utilisation des objectifs mais n'y mettait pas un point d'honneur. Ce courant est né pour corriger cela.
Ce courant était principalement au nord de l'empire (le deyryck est la langue de l'empire ikien), et pour la première fois au nord il s'agissait d'un courant rapide. Autrement dit, un courant qui visait plus à diminuer les précisions dans une phrase. Le principe était que chaque mot ait son propre objectif et que chaque phrase soit uniquement composé de 'mot + objectif'. Difficile alors de former des phrases comme : "Mon frère et moi allons au cinéma.". La raison est simple, l'empire ikien a toujours fonctionné avec deux langues, le deyryck et le fikji. Ce que prônait ce mouvement était une utilisation du deyryck uniquement pour dire des choses simple et que le fikji devienne la langue majoritaire.
Le fikji n'étant pas très populaire, l'ampleur du mouvement s'estompa vite. En revanche, il aura réussit à rendre l'objectif courant presque partout. C'est ce qui fera prendre à une grosse partie des mots une terminaison en "a". Pour simplifier l'usage de l'objectif le plus courant "a" (ha à l'époque). Une deuxième forme apparaît vite, la forme en "i". La distinction se fait à l'époque simplement entre un terme seul et un terme qui accompagne un autre. Le choix de la terminaison "i" était assez simple, toutes les autres terminaisons étaient déjà utilisées. C'est la naissance des mots filiens tels qu'ils sont par la suite...

Il manque pourtant deux formes.

Il s'agit d'habitude lié à l'évolution des marques. La majeur parties des marques en deyryck ont pour origine une clef. Et la plupart d'entre elles une même origine : "SÛN". SÛN est la clef de l'être, de la personne. On le retrouve à toute les sauces en deyryck, mais parfois plus qu'on ne le soupçonne.
On peut toute de suite comprendre l'origine de la terminaison filienne "is". Puisqu'on reconnaît : "-iSÛN", ce qui qualifie une personne. Si cette origine est correcte il va tout de même falloir y apporter une petite précision, mais commençons par les évolutions de notre clef.
L'une des premières évolutions de sûn a été la création de son opposé assez logique : "NÛS". De base, on retrouve le sens de "personne". Il a légèrement évolué tant dans la prononciation que dans le sens pour donner : "NIS" ou "". A savoir, la marque de la négation.
Une autre évolution, plus étrange, donnera : "MÛZ". Il s'agit d'une autre évolution classique d'opposition dans une clef (on a donc l'opposé de l'opposé d'une clef). On retrouve alors le sens de non-négation, et donc de présence, et plus précisément, en général, d'unicité. Le "ÛZ" finit par disparaître pour laisser la place à une forme de marque qui deviendra habituelle : "(ê)m". C'est ainsi que la forme : "-am" voit le jour!
La marque êm finit par se faire inverser à son tour pour donner la marque : "ên" du pluriel. (Oui, c'est l'opposé d'une marque qui origine de l'opposé de l'opposé d'une clef)

Je quitte un peu SÛN pour parler très rapidement des évolutions de ên :


  • -ênt : Le pluriel éclaté, la marque du 4 (tast) se rajoute pour préciser les quatre cas possibles dans les cas minimal (deux personnes (px, py), une action (ax), zéro objets), à savoir : px fait ax, py fait ax, px fait ax et py fait ax de son côté, personne ne fait rien. Dure à comprendre comme explication si on ne connait pas les détails du pluriel éclaté, mais c'est pas le but ici.
  • -ênd : Le pluriel groupé est l'inverse du pluriel éclaté, donc on prendre la faible de la marque du 4.
  • -ênq : Le pluriel fortement groupé est une version plus encore opposé à ênt, donc on prend la sous faible.
  • -êpn : Le "p" dans une marque indique presque toujours quelque chose qui n'est pas présent. La récupération est donc une interrogation sur quelque chose qui n'est pas présent autrement dit une information non accessible en directe.
  • -êbn : Dans ces marques là, l'affaiblissement a été choisir pour montrer qu'il n'y a pas de précision sur ce qui est demander à l'autre. La récupération est une demande sur une information. La demande est juste une demande, pas de précision.
  • -êtn : On y rajoute la marque du quatre, encore une fois, pour, encore une fois, indiquer quatre cas possible : oui ; non ; pas de réponse ; réponse invalide. Les seules issue d'une vérifications.
  • -êdn : Comme pour "êbn". Dans le cas de l'approbation on perd l'idée que l'autre a forcément raison, c'est une simple question fermée.


Revenons maintenant sur notre "-is". Je doute quelqu'un soit capable de faire la remarque, mais officiellement, "is" est la contraction de "ias". Donc, on peut difficilement appliquer l'étymologie ici. En réalité, le "a" c'est rajouté comme le "a" dans "aro". Il s'agit de la marque numérique du "1".

Un exemple d'utilisation : "Izgi'lakips da". (C'est mon ex (la deuxième en partant de la plus récente))
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Greenheart




Messages : 4041
Date d'inscription : 03/05/2008

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MessageSujet: Re: Origine de la grammaire   Origine de la grammaire EmptyVen 6 Jan 2017 - 22:19

Les grammaires de mes langues a-priori comme a-posteriori découlent des contraintes de la combinaison des mots lorsqu'ils doivent former mécaniquement des phrases et communiquer à celui qui écoute quel mot joue quel rôle dans la phrase.

Donc si j'invente n'importe quelle flexion, je ne retiens que la règle qui permet d'éviter de perdre le sens de la phrase suite à une confusion orale (auditive) comme écrite (visuelle). J'essaie aussi d'éviter d'aller à l'encontre des mouvements naturels de la gorge humaine, par exemple en tenant compte des déformations les plus faciles, par exemple le passage de la consonne dure (T) à la consonne douce (D), et d'autres règles que je découvre au fur et à mesure que je pratique un vocabulaire massif (plusieurs milliers de mots et donc de flexions concurrentes).

C'est aussi sur les contraintes de combinaison dans un but d'intelligibilité de la phrase prononcée à l'oral, ou de clarté de l'écriture quand il faut lire la même phrase transcrite qui vont imposer une prononciation plutôt qu'une autre quand il s'agit de reconstituer ou de varier les prononciations possibles d'une langue, avec ou sans appui étymologique.

Par exemple observer toutes les prononciations plausibles d'un mot latin, comparé aux prononciations connus de ses évolutions à travers l'histoire et la géographie est très enrichissant pour discerner ensuite quelle prononciation d'une langue construite sera plausible et possiblement stable des décennies durant - de la prononciation instable menant à une dégradation rapide de l'image sonore du mot. Même combat pour un script qui écrit à la main deviendrait trop difficile à écrire ou déchiffrer lorsqu'il est écrit rapidement, ou trop facile à falsifier, ou pouvant se lire d'une manière à l'endroit et d'une autre à l'envers au risque de ne plus savoir dans quel sens on doit lire la page.

Ma langue construite la plus récente est le Djinn, qui va attribuer certaines voyelles finales à certains genres, certains nombres. Mais du coup, il en découle que le nombre de voyelles faciles à prononcer va limiter les genres, les nombres et engendrer des règles d'accord, et une règle pour discerner visuellement comme à l'oreille la dernière voyelle d'un mot et les voyelles intermédiaires. Et des règles vont ensuite naître pour interpréter ou insérer dans du Djinn un mot qui se terminerait par une consonne.

Enfin la grammaire a un gros impact sur les suffixes et les préfixes, qui ne doivent pas se confondre avec les petits mots ou les terminaisons grammaticales. Les suffixes et les préfixes rangent dans les langues romanes le vocabulaire en fonction de classes grammaticales - ou pas. Donc travailler sur la grammaire oblige à travailler sur les classes lexicales - la construction des noms en fonction de leurs sens.

Je construis presque toujours mes langues comme des générateurs de mots et des phrases, soit à partir de n'importe quelle langue source (le francescan est l'exemple le plus évident parce qu'il échange la place des mots du français en fonction de leur rôle, puis se réécrit en fonction de leur prononciation altérée par la pratique intelligible du Francescan).

Enfin je viens de découvrir que je pouvais me servir du basic-uni pour mieux comprendre en fonction de la grammaire du phrase quelle mot était nécessaire plutôt qu'un autre, et pouvoir choisir entre deux règles de construction (grammaticale et lexicale simultanée) laquelle voulait dire quoi exactement et permettait une libre combinaison la moins équivoque possible, et la plus compatible possible avec les autres combinaisons des mêmes mots / bribes de phrases ainsi généré.
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Anoev
Modérateur
Anoev


Messages : 36962
Date d'inscription : 16/10/2008
Localisation : Île-de-France

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MessageSujet: Re: Origine de la grammaire   Origine de la grammaire EmptyVen 6 Jan 2017 - 22:29

AEM a écrit:
Je serais intéressé de voir les origines de certains points de vos grammaires.
Certains aspects de la grammaire aneuvienne sont très anciens, comme les deux premières particules temporelles : ere pour l'imparfait et mir pour le futur. Les autres (modale comme kjas, et les autres, plus d'aspect que de temps : auk & dhep, qui ont donnés des mots comme dhepet, dhepas, aukerd etc) sont venues plus tard. J'ai voulu très tôt me démarquer des flexions françaises : -E pour le féminin, -S pour le pluriel ; mais j'ai pas voulu les abandonner entièrement, du coup, j'ai choisi -E pour le pluriel, et quand j'ai décidé de donner un système de déclinaison à l'aneuvien, le -S m'est tombé dans la main comme un oisillon blessé : j'l'ai soigné du mieux qu'j'ai pu, et l'ai appliqué à l'accusatif de la presque totalité des noms et des pronoms. Le -E m'a servi pour le pluriel de tous les mots variables (indicatif des verbes compris) terminant par une consonne (derrière une voyelle, c'est un -R). Dans la foulée, j'ai créé, en plus du cas de base : le nominatif, sans flexion : pour ça, j'ai pas fait preuve d'une originalité débordante, l'espéranto, le volapük et l'uropi font pareil ; à ma connaissance (mais y en a p't'êt'd'autres que j'ignore dans d'autres langues) seul le génitif pluriel féminin "dur" (en -a au nominatif singulier) est exempt de toute flexion. Pour le génitif et le circonstanciel, je me suis inspiré de l'allemand et du russe, mais UNIQUEMENT pour les consonnances, l'utilisation est d'un flagrant contremploi : les génitifs allemands sont en -es et si on trouve -ев en russe, c'est ni à l'instrumental ni au locatif (cas qui ont inspiré le circonstanciel aneuvien), mais au génitif pluriel d'une seule déclinaison : la première. Voilà pour les déclinaisons. Les déclinaisons et les conjugaisons sont les deux gros piliers de la grammaire aneuvienne, mais y a bien d'autres choses ! Par exemple, les degrés des adjectifs, en -er, pompé aux langues germaniques, dont l'anglais (que je connais relativement bien). Seulement, j'ai arrangé ça à ma sauce :

  • d'une part, le superlatif est en -ert et non en -est ;
  • d'autre part, la flexion en -ert n'est pas réservée qu'à la supériorité ;
  • d'autre part, TOUS les adjectifs qualificatifs & adverbes sont concernés : pas d'équivalent de more expensive. L'adverbe plus (qui précède un adjectif ou un adverbe en -er*) signifie "nettement, beaucoup plus". Bref : vad = haut, vader = plus haut, plus vader = bien plus haut, alsy vader = aussi haut, minus vader = moins haut.
  • quelques irrégularités, pour rester un peu dans l'naturaliste, mais pas aussi profondes que "bien, mieux ; good, better ; gut beßer" : rènem, remmer, remmert, klàr, klàrt, blu, blùr, blùrt.
  • dernière "couleur locale" : l'advebe rec (assez) qui change de sens (trop) quand il est au superlatif (recert) ou quand il est devant un adjectif ou un adverbe au superlatif.

Pour finir (du moins ici, parce que la grammaire est bien fournie), j'ai limité les possessifs à la possession effective (une tolérance tout d'même pour les termes affectueux), pour le reste (mon train, sa ville, leurs enfants, votre patron etc.), une création que je crois (encore) inédite : l'adjectif et le pronom personnels indirects : un seul mot : ed. L'adjectif est invariable, le pronom est déclinable aux deux nombres. Çui-là, j'y tenais : il n'est peut-être pas d'origine, mais il a au moins deux décennies ! L'ajout du pronom personnel au génitif derrière le nom permet de différencier le "non réfléchi" du "réfléchi" :

  • Eg vedja ed neràpdax à stàtynev = J'ai vu mon fils à la gare.
  • Eg vedja ed neràpdax on à stàtynev = J'ai vu ton fils à la gare.
  • Ep o vedja ed neràpdax à stàtynev = T'as vu ton fils à la gare ?
  • Ep o vedja ed neràpdax en à stàtynev = T'as vu mon fils à la gare ? et non T'as vu ton fils sur la gare ?.



Voilà.

*Mais er est vraiment multi-usage ! il sert aussi de préfixe augmentatif de toute sorte de mots (adverbes ... noms ... verbes...), c'est aussi le pronom de la première personne au nominatif pluriel (nous, we, wir, nosotros, мы...), et c'est le verbbe ere (être) au subjonctif présent.

_________________
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